Parachutée en France à l’âge de 2 ans, mes yeux se sont ouverts pour la toute première fois en Corée du Sud. Celles ou ceux sur qui j’ai posé mon premier regard, entendu les premières voix, ressenti les premières mains se poser sur
moi me sont jusqu’à aujourd’hui inconnus. Dans cette incarnation, j’ai choisi d’être abandonnée par deux fois en dix-huit mois de vie dans mon pays natal. C’est à cet âge que je suis mise à l’orphelinat afin d’être quelques mois
plus tard, accueillie sur le sol français par une famille et ainsi m’éloigner définitivement de quelques milliers de kilomètres d’une terre qui décidément, ne me verrait pas grandir en son sein.
C’est de cette façon que je fais mon entrée auprès des personnes, choisies elles aussi pour être les actrices principales de ma vie, je parle de mes parents adoptifs. Chez l’un, le déracinement sera notre point commun, quant à l’autre,
il s’agira de l’abandon. Mon père se révèlera être un manipulateur pervers et narcissique exposant ainsi les traits particuliers d’un papa aigri, brutal, excessif, maltraitant et parfois tyrannique.
Face à ce personnage singulier, se dresse parfois mais se courbe bien plus souvent une maman aimante en souffrance quasi permanente en sa présence. Elle m’appelle « son rayon de soleil », ces quelques mots seront à la fois
puissants d’amour mais également lourds de responsabilité.
Dans ce méandre familial, je vais grandir au milieu d’une réalité non visible et me sens observée, scrutée, appréhendée par des Êtres, des Entités. Cela ira jusqu’à appeler à maintes reprises ma mère sur son lieu de travail pendant les vacances scolaires où je suis censée être seule à la maison et où dans mes instants de jeux qui sont la résultante d’une imagination plus que productive me voici stoppée brutalement,
pétrifiée sur place par des présences finalement bien plus réelles qu’il n’y paraît.

De leur inexistence, il m’aura fallu mener une bataille acharnée pour m’en convaincre. Ce n’est qu’à 41 ans que je vais comprendre que lorsque l’ouverture sur le non-visible existe depuis toujours, il est alors impossible de le renier voire de le nier tout court.
Ces choses vont finir par s’estomper voire disparaître le temps d’une construction familiale. Employée pendant 18 ans dans des grands groupes acteurs majeurs de la grande distribution, je passe mon BTS Management des Unités Commercial
à l’âge de 34 ans. A ce moment-là , mes journées sont cadencées par l’éducation de mes enfants, d’un travail à plein temps et la gestion de ma mère ou plutôt de sa dégénérescence neuronal due à une maladie cousine d’Alzheimer qui finira par la rendre complètement dépendante.
C’est donc à 41 ans après notre déménagement dans une nouvelle région que toutes ces choses non-visibles vont ressurgir et bien plus encore. À passer des journées entières toute seule avec moi-même, m’arrive le constat qu’au fond je ne suis pas la personne que je m’étais imaginée, celle-là même que j’avais toujours mis systématiquement en avant lorsque je me trouvais en société.
C’est ainsi qu’arrive la compréhension de mon parcours de vie, mes blessures, mes faiblesses. De cette introspection du tréfond de mon être, va émerger un flux de réponses, un torrent de compréhensions ainsi qu’une réouverture consentie cette fois-ci sur cette partie non-visible de notre réalité qui m’aide à conscientiser qu’il existait bien un fil conducteur à tout ceci, que tout était lié et qu’elle avait toujours fait partie intégrante de moi puisqu’elle était inscrite dès le départ dans ma destinée.
Il aura suffit d’un retour à mes origines coréennes pour apprendre que dans cette culture les prénoms donnés aux enfants sont liés à leur chemin de vie. Je fus à peine surprise lorsque le mien fut déchiffré par une interprète comme étant : « précieux lotus ou lotus lumineux ».
J’ai donc bien choisie cette existence ainsi que ses épreuves, ces véritables trésors qui m’ont permis de me reconnaître et de me révéler enfin.

« Il existe trois type d’alchimistes, a dit mon Maître. Ceux qui sont imprécis parce qu’ils ne savent pas de quoi ils parlent; ceux qui le sont parce qu’ils savent de quoi ils parlent, mais n’ignorent pas que le langage de l’Alchimie
s’adresse au cœur et non à la raison. Et le troisième type, ceux qui n’ont jamais entendu parler d’Alchimie mais qui parviennent, à travers leurs vies, à découvrir la Pierre Philosophale. »
Extrait de l’œuvre « l’Alchimiste » de Paulo Coelho.
Par ce biais du troisième type, j’aurais donc trouvé la mienne, celle qui m’a permis de transformer mon plomb en or, d’être passée de l’ombre à la lumière et qui me pousse chaque jour à accéder à une forme de résilience qui m’aide à accueillir la différence de chacun qu’aujourd’hui je ne juge plus mais comprends.
Je vais tout d’abord me former et obtenir une certification en tant que praticienne en Hypnose Eriksonienne car ma rationalité et mon pragmatisme m’obligent à passer par cette dernière. Pallier incontournable qui va me permettre d’ouvrir
un peu plus mon cœur et ma conscience sur ces choses dites « paranormales » mais qui dorénavant font partie de mon quotidien et de ma réalité.
Je ne vais avoir de cesse que de chercher à mettre des mots, une raison tangible à ces expériences incroyables. C’est ainsi que naturellement, je trouve mes réponses auprès de la physique quantique, cet infiniment petit d’ondes et
de particules qui composent notre dite « matière » et avec elle notamment la corrélation de mes soins à distance.
Le cheminement de mon existence m’a aidé à reconnaître ma différence et à consentir dès lors à être une personne atypique.

Je mets au service d’autrui l’outil que je suis devenue pour un travail d’équipe entre le consultant, ses Guides, Anges-Gardiens et moi-même.
À nous tous, nous allons mettre en lumière ces étapes de vie, notre rôle au sein de notre famille (constellation familiale), afin de surpasser nos problématiques dans le but de les transmuter pour mieux avancer dans cette incarnation et d’expérimenter au mieux cette vie.
Pour ce faire, j’utilise mon lien indéfectible au non-visible ainsi que d’une montée vibratoire que j’ai appris à comprendre et à maîtriser, qui me donne un magnétisme suffisant pour interagir au niveau de ce que j’appellerai le « premier »
corps de la personne, son corps énergétique, son Aura afin de permettre des libérations émotionnelles du corps et de l’esprit.
C’est par ce biais que j’accompagne toute personne à se réaligner et devenir pleinement souveraine.